top of page
  • charlottewhoelse

Quand tu es parti

Quand tu es parti, tu as tout pris: mes projets, mes espoirs, mon cœur et mes illusions.

On ne fera jamais notre playlist. On ne se verra pas le week-end prochain. On ne passera plus nos soirées ensemble, chacun chez soi. A se parler de tout, de rien, de nous. On avait encore tant d’autres projets! Tant d’heures passées à s’appeler, rire, se voir, se toucher, s’embrasser...


Quand tu es parti, tu as pris avec toi mon excitation de te voir. De te lire. De t’entendre. Mon adrénaline. Ma bulle d’oxygène. Ma passion. Tout semble si terne et insipide sans toi. Je voudrais encore tellement respirer ton odeur... que tu me prennes dans tes bras et que tu me serres fort! Tu m’as retiré la même sensation qu’on a quand on trouve la bonne température de l’eau sous la douche: le bien-être ! J’ai froid à présent.


Quand tu es parti, tu m’as laissé certains souvenirs lourds à porter. Cette chanson dont les paroles nous faisaient rire qui me donne le cafard aujourd’hui. Tout cet univers que nous avions créé. Nos références communes. Les photos que je prenais pour te les montrer. Je ne peux plus les voir à présent. Que faire de ce cadeau que tu m’as offert quand on s’est avoué à quel point on comptait l’un pour l’autre? Comment pourrais-je me rassoir sur ce banc où tu m’as murmuré des mots doux à l’oreille pour la première fois ? Comment retourner dans ce resto ? Ce parc ? Ce bar ? Ce parfum que je ne mettais que pour toi? Comment faire sans toi, mon confident à qui j’ai raconté mes pensées si intimes? À qui je me suis livrée sans filtre. Comment même regarder la lune alors que nous l’admirions séparés de corps mais si proches d’esprit le soir en comptant les jours avant de nous revoir? Tout me rappelle notre histoire. Ton souvenir me hante.

Quand tu es parti, tu as déchiré une partie de ma vie: notre histoire. Tu m’as laissé les deux morceaux. Détruits à jamais. Comme si tu n’en avais rien à faire. Comme si ce que nous avions vécu n’avait pas compté pour toi autant que pour moi.

L’ai-je rêvé ? Faisais-tu semblant ? N’étais-tu donc pas sincère? Jouais-tu la comédie?


Quand tu es parti, tu m’as dit que je t’avais idéalisé. Que je n’ai pas su me protéger. Que je n’aurais pas dû m’investir autant. Devais-je donc jouer un rôle ? Ne pas me donner? Ne pas être intègre en étant dans tes bras? Te rends-tu compte de ce que tu me dis après coup?

Comment t’es-tu protégé toi? Comment est ton armure? Je voudrais la même! N’as-tu pas de peine? Penses-tu pouvoir m’oublier si facilement ? Notre relation est-elle jetable?


Pourquoi je continue à te parler dans ma tête ? Que faire de cette tristesse? Où la cacher ? Pourquoi ? Comment se relever? Sourire au monde quand je m’effondre à chaque pas qui m’éloigne de toi? Je ne suis pas faite pour ça. Je ne sais pas faire. Et... je t’en veux de ne pas être là pour moi pendant cette épreuve justement! Toi qui comptais tant pour moi. Mon roc dans la tourmente... A qui puis-je me confier maintenant ?

J’ai la gorge serrée et l’estomac noué. Je refoule mes larmes. J’ose à peine respirer.


Pourquoi es-tu parti?


—-


Pour toutes celles et tous ceux qui sont passés par là

Aux amours et amitiés gâchées

Z, M.

431 vues

Posts récents

Voir tout

Tromper a sauvé mon couple

C’est à peu près en ces termes qu’une discussion a commencé avec… 🤔 Henrélius. Ses propos m’avaient interpelée parce que je trouvais ça contradictoire à la base. Henrélius était marié depuis une diza

La jalousie

La jalousie. Il y a deux façons de la voir pour moi. Tu es jaloux d’une personne parce qu’elle a un truc que tu n’as pas. Un plus gros compte en banque, une plus belle voiture, une famille plus sympa.

Relation sans prise de tête

Alors là, ça me fait bien rire. Comme souvent, je parcours quelques profils sur le site à la pomme et je lis cette petite requête, l’air de rien, glissée insidieusement entre « beau mâle bm » et « je

Post: Blog2_Post
bottom of page